jeudi 21 avril 2016

Article Bonus; Le musée de la mine à Douai-Lewarde


Nous avions dit que nous arrêtions le blog, mais sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés saluer nos amis Michèle et Jean-Paul près de Lille. Nous allons donc partager cette visite avec vous.

Ils nous ont accompagné au musée de la mine à Lewarde et commençons notre visite au restaurant du site en dégustant un "potjevleesch" spécialité du ch'nord qui se déguste avec ... des frites. C'est une terrine de trois viandes: veau, poulet, lapin, plus un peu de porc et légumes pour compléter la recette.

La fosse Delloye commença son exploitation en 1720, elle fermera en décembre 1990. Elle se trouve au milieu d'un bassin s'étendant sur près de 120km de long avec une largeur ne dépassant jamais 12 km.

Deux milliards de tonnes de charbon ont été extraits dans ce bassin et ceci principalement dans mes années 1930 à 1960.

Le musée a ouvert à Lewarde en 1984, et est le plus grand musée consacré à la mine en France. Il est classé au monuments historiques depuis 2009 et constitue l'un des sites remarquables du bassin minier inscrit au patrimoine de l'Unesco en 2012.



Le chevalet domine le site. Il est le support de l'ascenseur
qui descend au plus profond de la mine. (> 500 m)
Nous commençons notre visite par quelques salles où sont retracées la vie de la mine et des miniers et leurs familles.


De très belles empreintes de végétaux sont retrouvées dans la roche charbonière



Les rayons de stockage des lampes des mineurs.


La zone de tri du charbon extrait et les machines servant à retourner les wagonnet remontés du fond.

A l'intérieur d'une galerie un petit train servant à transporter le personnel
jusqu'au chantier d'extraction.

Les veines sont souvent ici d'environ 1 mètre de hauteur. Il faut y ramper pour creuser.

Position de mineurs creusant une galerie.

Les chevaux sont utilisés au fond de la mine pour tracter les wagonnets.
Ils pouvaient rester plusieurs mois au fond sans revoir le jour.

La mécanisation de la mine  vient avec le temps.

Les étais en bois sont remplacés par des voûtes métalliques.

Le matériel se modernise.


Ici la machine à vapeur commandait la montée des ascenseurs.

Les énormes compresseurs fournissait l’énergie pour les marteaux piqueurs au fond de la mine.


Vieille loco à vapeur en attente de restauration.

Pour ceux qui auraient peur de descendre au fond, en réalité l’ascendeur ne descend qu'un étage jusqu'au niveau du sol. Les galeries ont été reconstituées dans les bâtiments en bétons vus ci-dessous. Il est totalement impossible d'accéder actuellement aux galeries exploitées.

Bâtiments abritant les galeries reconstituant le fond de la mine.


Superbe exposition à visiter au passage dans le ch'Nord.


Cette fois, c'est réellement terminé, demain à cette heure nous serons rentrés chez nous.

lundi 18 avril 2016

18 avril - Parc Floral de Keukenhof


Pour notre dernière journée, nous nous étions réservé le gros lot, la visite du parc floral de Keukenhof.

Nous sommes ici au cœur de la région de production des bulbes. Bien qu'ayant gardé cette visite pour la fin, nous n'aurons hélas pas eu la chance de voir les champs de tulipes en fleurs. Ce sera uniquement pour les prochaines semaines.

Le parc de Keukenhof ouvre seulement 8 semaines par an durant la période de fleurissement des bulbes. En automne les 40 jardiniers du parc plantent plus de 7 millions bulbes. Cette opération s'effectue entièrement à la main et dure 3 mois.Après la période d'ouverture du parc, tous ces bulbes sont arrachés et détruits. Le cycle recommence après l'été.

Beaucoup de monde dans les allées, les chinois sont là en très grand nombre ainsi que les américains. Paradoxalement, nous avons très peu croisé de visiteurs des pays de l'est alors qu'ils étaient en nombre à Amsterdam.

Nous aurons passé là, notre meilleure journée de notre séjour en Hollande.

Comme partout en Hollande, le moulin est là.











Le plus difficile, prendre des photos sans asiatique dessus.
Ils rentreront chez eux avec des piles de photos d'eux-même
et accessoirement de ce qu'il auront vu.








Des pavillons mettent en valeurs toutes les variétés de bulbes ainsi que roses et orchidées. Magnifiques expositions...
















Et voila, nous sommes fourbus mais heureux. Demain départ pour la France.

Ainsi s'arrête cette petite histoire que nous avons partagé ensemble. Merci à tous nos fidèles qui nous ont suivi et plus encore à tous ceux qui par leurs petits mots ou clics sur les +1 nous ont aidé en nous motivant un peu plus chaque jour pour assurer cette publication.


A bientôt !